Les règles sont un sujet tabou et souvent le sang des règles rebute, est considéré comme sale et même impur dans certaines religions. Mais concrètement, est-ce que le sang des règles est propre ou sale ? La Minette vous dit tout !
La composition du sang des règles
Tout d’abord, il est important de comprendre de quoi est composé le sang des règles et ce que sont les règles. Lorsqu’il n’y a pas de fécondation, l’endomètre se détache de l’utérus. Le sang des règles provient donc de cette élimination.
De ce fait, le sang est composé :
- D’eau
- De globules rouges
- De cellules mortes issues de l’endomètre
- De sécrétions vaginales
Le sang des règles est plus visqueux que le sang “normal”, mais la texture varie en fonction des femmes. Tout comme la couleur du sang pendant les règles, qui donne des indicateurs de santé. Le sang des règles n’a pas la même composition que le sang qui coule dans nos veines. Il ne coagule pas pour permettre un bon écoulement et il contient moins de plaquettes, d’hémoglobines et de fer, mais plus d’eau.
En conclusion, il n’y a rien de sale, d’impur, de toxique. La composition du sang des règles est liée à des fonctions physiologiques.
Penser que le sang est sale, c’est véhiculer de fausses idées. Ces fausses idées, inculquent aux femmes, que le sang des règles est sale, honteux, qu’il ne faut pas en parler autour de soi et être discrète. Cela peut-être dangereux, d’autant plus pour les jeunes filles, qui à la puberté sont plus enclins à la gêne et la honte. Il est temps de stopper ce tabou et montrer que les règles sont naturelles et ne sont pas sales.
Pourquoi dit-on que le sang des règles est sale ?
Et pourtant, le sang des règles souffre encore d’idées reçues. L’histoire et la religion expliquent l’origine de cette idée.
Tout d’abord, pour Hippocrate, le sang des règles était toxique et si ce dernier n’était pas expulsé il devenait toxique pour les organes et le cerveau.
De plus, durant le Moyen-Age, une femme qui avait ses règles était une sorcière. Rien que ça ! Tout ce qui touchait une femme réglée était impur ou toxique.
Dans certains pays les jeunes filles ne peuvent pas aller à l’école durant leurs règles. De plus, dans certaines religion, le sang des règles est également qualifié d’impur, certains pays vont même jusqu’à exclure les femmes des villages durant leurs menstruations. Dans ce contexte, les personnes réglées vont donc éviter d’en parler, se cacher, au point que cela peut devenir dangereux pour leur propre santé, car elles vont utiliser des protections non adaptées.
Encore aujourd’hui ce rtaines religions, traditions et idées reçues persistent et participent à nourrir cette idée reçue.
Alors, nous le répétons une bonne fois pour toute : le sang des règles n’est pas sale, ni impur. Il est naturel !